Découvrez Gabriela, stagiaire à la DGAFP dans le cadre du CiIRA

Autres pages | Publié le 15 avril 2024 | Mis à jour le 15 avril 2024

« Mon stage à la DGAFP m’a permis de comprendre les démarches et actions qui permettent d’atteindre l’égalité entre les hommes et les femmes dans l’administration publique »

Gabriela Mwimba Abudra est une ancienne élève de l’École nationale d’administration (ENA), Administratrice civile et fonctionnaire de la République Démocratique du Congo au ministère du Budget (direction du contrôle budgétaire).

Elle était aussi stagiaire pendant deux mois à la DGAFP. Dans le cadre du CiIRA (Cycle international des Instituts Régionaux d’Administration) qu’elle effectue à l’IRA de Lille, Gabriela a choisi la France le temps de quelques mois. Rencontre.

Pourquoi avoir choisi le CiIRA ?

J’ai choisi le CiIRA et plus précisément la France pour m’inspirer de ses pratiques administratives et en faire bénéficier mon pays qui s’est engagé, depuis quelques années, dans un processus de réforme de son administration. Afin d’être actrice de ces changements, je me devais de me perfectionner, de m’outiller, en passant par une formation continue. 

Le faire en dehors de mon pays m’a rendue plus compétitive, car l’appareil administratif congolais est calqué sur le modèle français qui, à ces jours, est bien plus avancé. Ce n’était pas qu’un moment de formation, c’était un cadre d’échanges d’expériences pour voir ce qui pouvait être transposé, tout en tenant compte des réalités de mon pays. Les échanges ne devaient pas être du copier-coller mais de l’adaptation aux réalités de mon pays.  

Cette expérience me permettait de valider mes connaissances par l’obtention d’un diplôme de maîtrise. C’est une plus-value qui peut m’ouvrir à des études post-universitaires mais aussi prétendre à une promotion une fois le retour au pays.

Qu’attendiez-vous du CiIRA ?

Me créer un réseau en France. Le monde évolue en réseau aujourd’hui. J’ai capitalisé mon temps passé en France pour tisser des relations et en faire profiter mon pays.

Pourquoi avoir choisi la DGAFP ?

Je suis très sensible et passionnée par les questions qui touchent à l’égalité professionnelle, comme en témoigne mon engagement associatif au sein du Réseau des Dames Énarques (RDE). Il y a des efforts et progrès mais les avancées sur le sujet restent lentes au niveau de l’administration publique congolaise. Par exemple à l’ENA, le taux de femmes retenues est entre 7 et 11%. Au regard de ce constat, nous nous sommes réunies en un réseau associatif pour devenir un laboratoire d’idées afin de permettre la prise en compte de questions liées à l’égalité professionnelle dans l’élaboration et la conception des politiques publiques. Mon stage à la DGAFP m’a permis de comprendre les démarches et actions qui permettent d’atteindre l’égalité entre les hommes et les femmes dans l’administration publique. 

Le financement des politiques publiques d’égalité dans la fonction publique est aussi d’un grand intérêt puisque l’approfondissement des notions relatives à la budgétisation sensible au genre constitue le point d’intercession entre ma formation à l’IRA et le poste que j’occupe dans mon pays qui est principalement budgétaire. 

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