Clôture de l’étude sur l’attractivité de la fonction publique dans les territoires, réalisée par l’OCDE avec l'appui de l'Union européenne

À cette occasion, l’OCDE a remis deux rapports d’analyse issus d’un travail partenarial de dix-mois avec la Direction générale de l’Administration et de la Fonction publique (DGAFP) et financé par la Commission européenne :

• Le premier rapport analyse les facteurs d’attractivité de la fonction publique et les potentiels freins dans quatre régions pilotes françaises : Grand Est, Hauts-de-France, Ile de France et Normandie ;
• Le second rapport analyse les évolutions de l’emploi et identifie les bonnes pratiques RH dans la sphère publique pour mieux répondre aux enjeux de recrutement et de fidélisation.

Ces travaux ont permis de :

• réaliser un diagnostic territorial inédit sur les facteurs d’attractivité des métiers, des carrières, des conditions et environnements de travail dans la fonction publique de l’État ;
• comparer la situation française avec celle d’autres pays de l’OCDE et de l’Union européenne, au regard des grandes tendances sociétales, économiques et environnementales qui ont des conséquences majeures sur l’évolution de la fonction ressources humaines ;
• proposer des pistes de dynamisation du rôle de l’État en tant qu’employeur dans les régions.

Ces réflexions rejoignent les réformes engagées par Stanislas GUERINI en matière d’attractivité de la fonction publique, de renforcement de la qualité de vie au travail et d’évolution des pratiques managériales.

Elles alimenteront également les travaux des comités locaux de l’emploi public (CLEP) qui rassemblent, sous l’autorité du préfet de région, les plateformes régionale d’appui interministériel à la gestion des RH (PFRH), les DRH des administrations relevant des trois versants de la fonction publique, les représentants de Pôle emploi et de l’APEC.

Ces travaux nourrissent plus largement les réflexions menées dans différents réseaux européens et au sein de l’OCDE sur l’attractivité de la fonction publique. L’attractivité est en effet au cœur des défis communs aux administrations publiques identifiés dans la déclaration de Strasbourg, adoptée par les ministres européens en charge de la transformation et la fonction publiques le 17 mars 2022. Elle s’inscrit également dans les orientations de la déclaration de Luxembourg sur l’instauration de la confiance et le renforcement de la démocratie, adoptée le 18 novembre 2022.

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