Pendant la crise sanitaire, les agents de la fonction publique déclarent une intensification du travail mais se sentent plus utiles

Études et Statistiques

Date de parution :

Une enquête réalisée au premier trimestre 2021 permet de dresser un premier état des lieux des conséquences de la crise sanitaire sur les conditions de travail des agents de la fonction publique, un an après le début de la pandémie.

Bénédicte CASTÉRAN-SACRESTE

Un agent sur deux déclare que son travail s’est intensifié et la même proportion que son travail s’est accompagné de davantage d’exigences émotionnelles, ce qui est plus souvent le cas que pour les salariés du privé.

En revanche, les agents de la fonction publique déclarent plus souvent une amélioration de la situation sur le sens accordé à leur  travail (utilité du travail et fierté du travail bien fait) ou en termes d’autonomie, notamment les enseignants et les agents de la fonction publique hospitalière (FPH).

Au sein de la fonction publique, les enseignants, les agents de la FPH, les femmes, les personnes de moins de 50 ans, les agents ayant un diplôme de niveau bac +2 ou plus déclarent plus souvent une dégradation de leurs conditions de travail.

Suivez-nous sur les réseaux sociaux et Abonnez-vous à notre lettre d’information