André Santini, Secrétaire d’Etat chargé de la Fonction Publique,fidèle à sa méthode d’écoute et de dialogue, continue ses consultations relatives à la réforme de l’ENA et à la suppression du classement de sortie souhaitée par le Président de la République.

Il rencontrera ainsi, vendredi 31 octobre, une dizaine d’ambassadeurs étrangers en poste à Paris (Allemagne, Australie, Chine, Géorgie, Mauritanie, Monaco, Mongolie, Singapour et République Tchèque) qui ont été formés à l’ENA au cours de leur carrière. Depuis plus de 50 ans, l'ENA accueille en effet des élèves étrangers, en provenance de tous les continents. Plus de 2.600 élèves étrangers ont déjà été formés.

L’étendue géographique représentée est large puisqu’elle va de l’Allemagne à l’Australie en passant par la Mauritanie et la Mongolie. Demême, plusieurs décennies sont représentées puisque les dates de formation à l’ENA s’échelonnent de 1967 à 2005.

Le réseau international de l’ENA, qui repose sur des partenariats avec 120 pays dans le monde, est un des atouts de l’école. Les échanges du Secrétaire d’Etat avec les ambassadeurs en poste à Paris permettront de réfléchir au moyen de renforcer encore son rayonnement international.

Cette rencontre se situe dans le prolongement de l’intervention d’André Santini devant le Réseau des directeurs des Instituts et Ecoles d’administration publique européen le 23 octobre dernier à Strasbourg : 25 des 27 Etats-membres de l’Union européenne étaient représentés, de même que les institutions européennes, l’Ukraine et la Suisse. Cetteréunion, qui a constitué un temps fort de la Présidencefrançaise de l’Union européenne en matière de fonction publique, a permis un échange entre praticiens sur la coopération administrative en Europe. Elle a symbolisé également l’engagement européen de l’ENA dont les concours d’entrée sont accessibles, depuis 2004, à l’ensemble des ressortissants de l’Union européenne désireux de servir la fonction publique française.

[29/10/08]