Témoignages de fonctionnaires - 08/07/2013
Philippe Michel, chef de surveillance et de sécurité - Services du Premier ministre
"Après une formation d’agent administratif et une année de travail chez un huissier/assureur, je me suis dirigé vers la Gendarmerie nationale car ma passion était d’être motard (métier exercé pendant 12 ans et demi). La rigueur militaire, le bon fonctionnement d’une grande institution m’ont toujours plu et me tiennent toujours à cœur, malgré les nombreux sacrifices demandés (week-end travaillés ; vacances déplacées ; mutations ; horaires prolongées etc.)".
Eloïse Le Conte, professeur de français en collège
"C'est moins la fonction publique qui m'a intéressée que le métier d'enseignant. J'ai toujours voulu être enseignante. Je ne me voyais pas faire autre chose que cela, car j'ai toujours aimé lire, apprendre et découvrir des choses, et ce métier me permet à la fois de cultiver ma curiosité personnelle, tout en transmettant, je l'espère, aux élèves cette passion qui est la mienne. De plus, l'éducation, le savoir et la culture me semblent être des atouts essentiels pour s'épanouir, et je souhaite ainsi donner à mes élèves toutes les chances de réussir dans la vie."
Stéphane Billac, chargé du pilotage GA cadres dirigeants et administrateurs civils à la DRH de la Caisse des dépôts et consignations
“Etre fonctionnaire correspond à une certaine idée que je me fais de la puissance publique, dans l’action au service des citoyens, en prise directe avec les préoccupations de la société et avec la possibilité pour moi d’avoir une carrière à la fois variée et épanouissante. En choisissant de rejoindre la fonction publique, je savais que j’aurais l’intérêt général comme boussole et le respect du principe d’égalité comme cap à tenir”.
Sabine Petitit, gestionnaire des marchés publics à la mairie d'Asnières-sur-Seine
"Après des études en droit public, j’ai décidé de travailler en collectivité territoriale et de devenir fonctionnaire afin de mettre mes compétences au service de l’intérêt général et de participer à la mise en œuvre des politiques publiques. La fonction publique territoriale m’offrait la possibilité de choisir librement mon poste tant en terme de métier, les marchés publics, que de localisation."
Aurélie Kadeline, adjoint administratif dans une direction d'administration centrale de la FPE, a été recrutée en 2010 dans le cadre du dispositif du contrat PACTE
"Répondre aux préoccupations des usagers sans distinction sociale de richesse est l'une des raisons pour laquelle j'ai quitté le privé au bénéfice de la FPE. Aujourd'hui je suis d'autant plus fière de représenter l'Etat par l'intermédiaire des instances publiques pour servir les citoyens au quotidien."
Nicole Larrue,secrétaire hospitalière dans le service d'hématologie adulte à l'hôpital Necker Enfants malades
"Dès 19 ans, j’ai découvert un métier dans lequel les rapports entre humains constituent l’essentiel de toutes les tâches. L’aide soignante est en contact avec le patient et sa famille, à l'écoute de ses besoins journaliers et fait le lien entre l’équipe et la famille. Elle est au service des autres, c’est pourquoi, cette relation d'aide à la personne avait pour moi un sens. Arrivée en 1989 à Paris, par mutation, à l'hôpital Cochin puis à l'hôpital Necker en 1992, je suis devenue secrétaire hospitalière dans un service d'hématologie adulte. Cela consiste à prendre en charge les patients atteints de maladies du sang ainsi que les greffes de moelle osseuse dès l’annonce du diagnostic et pendant leur traitement.
La relation aux autres, avec les patients, les familles, les équipes soignantes, constituent une ouverture formidable et m’ont permis de m’épanouir dans mon métier depuis toutes ces années.
Aujourd'hui, en ces temps de crise, je réalise encore plus la valeur d'avoir un statut de fonctionnaire. Et, pour faire honneur à ce statut, je suis fière d’assumer les devoirs qui me sont confiés."
Justine Pignier, statisticienne à l’INSEE
"A la fin de ma prépa d’ingénieur, une élève de l’ENSAI nous a présenté son école : l'Ecole nationale de la statistique et de l'analyse de l'information. Ce domaine me plaisait vraiment car je me voyais mal ingénieur en physique ou en mécanique et j'ai été d'autant plus conquise qu'il y avait une filière fonctionnaire. Etre statisticien fonctionnaire permet de traiter davantage les thèmes de société, car les statistiques produites sont au service de l'information et visent à éclairer le débat public."
Nadine Bonhotal, chef de bureau à la DRH du ministère du Développement durable
"Quand j'étais jeune, comme beaucoup de filles je voulais être dans l'enseignement. Par atavisme familial fonctionnaire et par esprit de contradiction....mais surtout par choix et par envie, je ne suis pas allée dans les douanes, comme mon grand père, ni à la pénitentiaire comme mon père, j'ai passé un concours administratif de l'éducation nationale. J'ai alors découvert tous les métiers liés à l'organisation et la gestion de l'enseignement et je me suis peu à peu spécialisée dans les questions de ressources humaines. Mon choix de travailler dans la fonction publique correspond à mes attentes professionnelles et même si ce n'est pas toujours un long fleuve tranquille, il me convient bien."
Mickaël Vandoolaeghe, responsable du pôle "animation des conseils supérieurs et veille sociale" au ministère de la Fonction publique
"Mon choix d'entrer dans la fonction publique a été guidé par deux raisons principales : d'abord participer à la préparation des décisions publiques pour appréhender les acteurs et le cadre politique et réglementaire dans lequel ces décisions s'inscrivent. Ensuite bénéficier de la grande diversité des postes pour construire un parcours professionnel varié".
Marie-Pierre Chalier, conseiller en organisation à la Direction des ressources humaines de l'AP-HP
"J’ai choisi la fonction publique hospitalière parce qu’elle garantit l’accès aux soins pour tous et que c’était en accord avec mes valeurs personnelles et professionnelles pour exercer mon métier d’infirmière. Etre agent de la fonction publique, c’est pour moi le sentiment d’appartenir à une « famille » qui vous protège et vous accompagne, avec des devoirs et des droits, des valeurs et des objectifs partagés…c’est aussi, en fonction de son projet professionnel, la possibilité de changer de métier au cours d’une carrière : infirmière puis cadre de santé et aujourd’hui conseiller en organisation, tel est mon parcours."
Vincent Lassalle, secrétaire général de la direction des services départementaux de l’Education nationale de Seine-Saint-Denis
"Je souhaitais être un instrument de la redistribution des richesses : le fonctionnaire, rémunéré grâce à l’impôt, travaille au service de tous."
Olivier-Migeon-Balageas, webmestre à la direction générale de l’administration et de la fonction publique
"Cuisinier dans le privé, quand j'ai décidé de réorienter ma carrière, choisir la fonction publique m'a semblé pertinent. Huissier dans les services du Premier ministre, gestionnaire de concours, webmestre et gestionnaire des ressources informatiques à la direction générale de l’administration et de la fonction publique : seule la fonction publique pouvait m'offrir la diversité de ces métiers, ainsi que les perspectives d'évolution et de formations qui m'ont permis d'occuper ces différents postes."
Sylvie Bouquet, responsable de la cellule concours, Institut régional d’administration (IRA) de Lyon
"Après l’obtention d’un BEP agent administratif, j’ai décidé d’intégrer le ministère de l’éducation nationale car une personne de mon entourage en poste au sein de l’université m’a présenté ses fonctions et la carrière qu’elle avait eue. J’ai trouvé son parcours intéressant et motivant. Suite à une candidature spontanée, j’ai donc intégré ce ministère en qualité d’auxiliaire de bureau. Je ne regrette pas ce choix qui m’a permis d’occuper différentes fonctions en service déconcentré, en établissement public d’enseignement et à l’université…. J’ai ensuite réussi successivement les concours d’adjoint administratif et de secrétaire administrative. Je suis aujourd’hui secrétaire administrative de classe exceptionnelle et espère être un jour cadre A !"
Delphine Antoine, rédactrice au pôle santé sécurité au travail du bureau des relations sociales à la direction de l'administration pénitentiaire
"Devenir fonctionnaire représentait pour moi « la sécurité de l’emploi », mais aussi toutes les possibilités d’évolution de carrière offertes par la fonction publique et ainsi pouvoir diversifier mes compétences professionnelles."
Soumina Devaux, assistante de direction, Direction des Soins et des activités paramédicales. (Hôpitaux universitaires Paris Centre)
"J’ai choisi d’intégrer la fonction publique hospitalière pour plusieurs raisons. D'abord pour la sécurité et la stabilité de l’emploi qui sont des atouts majeurs, d’autant plus que dans le secteur privé, le statut réglementaire est différent.
L’avantage d’être fonctionnaire permet aussi une mobilité entre les trois fonctions publiques.
Ensuite pour la possibilité d’évoluer professionnellement et socialement grâce à l’accès à la formation continue.
Enfin pour la qualité de la prise en charge des patients. La mission du service public facilite l’offre de soins globale assurée aux patients. « L'accès à tous », en particulier pour les personnes démunies et le respect de l’application du principe de laïcité sont des richesses offertes par la fonction publique hospitalière.
De surcroît, j’apprécie le contact humain avec les différents corps de métiers que regroupe l’hôpital public."
Magalie Lambert, responsable RH au Pôle gériatrique de l'hôpital Paul Doumer de Liancourt (60)
« J'avais 19 ans quand un ami de mes parents, responsable des admissions d’un Centre Hospitalier m’a proposé d’assurer un remplacement saisonnier dans son service. Cette expérience professionnelle m'a convaincue d'exercer un métier basé sur le relationnel. Mon stage de fin d’étude au CHU de Tours a conforté ce choix. Depuis maintenant 17 ans que j’exerce dans la fonction publique hospitalière, je suis toujours heureuse et fière de participer à une mission de service public où la relation d’aide et le service rendu sont présents au quotidien. »