Les recrutements externes dans la fonction publique de l’État et la fonction publique territoriale en 2013 - 24/06/2015

Le nombre de recrutements externes dans la FPE progresse en 2013 (+19,3 %) pour la deuxième année consécutive mais reste à l’un de ses niveaux les plus bas depuis plus de 10 ans.
La FPT avec 34 645 recrutements externes constitue le premier recruteur public, dont près de deux tiers des recrutements sans concours.
En 2013, 40 874 lauréats ont été admis par recrutement externe comme titulaires dans la fonction publique territoriale et la fonction publique de l’Etat (respectivement 12 410 et 28 464), auxquels s’ajoutent 23 314 recrutements directs sans concours (22 235 dans la territoriale et 1 079 à l’État).
La fonction publique territoriale constitue ainsi le premier recruteur public avec 34 645 recrutements externes, dont près de deux tiers sans concours.
L’État a augmenté son offre d’emplois en 2013 (+19,3 % après +5 % en 2012) concentrée dans moins de concours : 29 817 postes ont été offerts, dans le cadre de 407 concours aux recrutements externes, contre 25 003 l’année précédente pour 487 concours.
Malgré cette progression le nombre de recrutements externes reste à l’un de ses niveaux les plus bas depuis plus de 10 ans (67 050 recrutés au pic de 2002).
Le nombre de recrutements réalisés ne s’accroît que pour la catégorie A, (+ 4 569 recrutés) essentiellement sur les postes d’enseignants. En revanche le nombre de recrutements a diminué pour les catégories B (- 707 recrutés) et C (- 369).
La fonction publique territoriale a augmenté le nombre de lauréats aux concours en 2013 par rapport à l’année précédente (+ 2 481 admis) soit une hausse de 8% (-12 % en 2012). Seuls les agents recrutés en catégorie C sans concours sont entrés en plus grand nombre par rapport à 2012 (+19,3 %).
Sur ce sujet, l’Insee à mis en ligne une étude portant sur les déterminants de l’attractivité de la fonction publique de l’État, à laquelle ont participé les chargés d’étude du département des études et des statistiques (DGAFP). Il en ressort par exemple que la hausse de l’offre de postes a généralement un effet immédiat de baisse du taux de sélectivité qui se résorbe plus ou moins les années suivantes selon les catégories de concours. De même, l’impact de l’évolution du chômage sur la sélectivité est plus fort pour les concours de catégorie B et C que pour les concours de catégorie A
Les déterminants de l'attractivité de la fonction publique de l'État (Insee)