Regards croisés sur l'apprentissage au ministère de l'Intérieur - 08/01/2016
Au printemps dernier, lors du salon de la porte de la Villette dédié à l’apprentissage, Elsa et Jean-Baptiste ont déposé leur CV auprès du stand fonction publique. Rapidement après, ils ont été contactés par leur futur employeur, la DRH du ministère de l’intérieur.
Aujourd’hui, ils témoignent de leur intégration réussie, en compagnie de Rémi, leur maître d’apprentissage et de Linda, chargée de communication.
Le salon
C’est le salon de l’apprentissage qui a permis de mettre en relation les apprentis et leurs futurs employeurs ; un salon très utile aux recruteurs nous explique Linda vu le nombre de CV qualifiés, et classés par spécialités, obtenus par ce biais. Une expérience incontournable pour Rémi qui plébiscite cette voie de recrutement, le salon permettant en effet de « conduire un pré-entretien avec l’apprenti ».
Leurs parcours
Elsa est actuellement en deuxième année de BTS design graphique et Jean-Baptiste en deuxième année de DUT informatique à l’université Paris Descartes. Si Elsa souhaite rapidement travailler après son BTS, au sein de la fonction publique ou du secteur privé, Jean-Baptiste, lui, compte continuer ses études en apprentissage.
Leurs missions
Les apprentis ont ici des missions clairement identifiées et se sentent pleinement intégrés dans le service. Pour Elsa, le graphisme des supports de communication, pour Jean-Baptiste, l’informatique et la réalisation d’applications pour l’intranet de la DRH du ministère. L’organisation des semaines est minutieuse avec l’affichage au mur du calendrier des projets en cours auxquels Elsa et Jean-Baptiste sont étroitement associés.
Les bénéfices
Entre travail et cours[1], les semaines sont intenses mais très riches en expériences professionnelles et humaines. Elsa et Jean-Baptiste semblent très heureux d’avoir choisi l’apprentissage : « On apprend à travailler en équipe, avoir des contraintes de temps et de réussite des projets » mais aussi à « avoir des responsabilités, appartenir à une hiérarchie ». Ils insistent sur le fait qu’on leur a confié de « vrais projets » et sur le sentiment d’être utiles.
Ce constat est partagé du côté du service d’accueil car comme l’exprime Linda : « tout le monde a une place à part entière dans l’équipe ». Pour Rémi, leur présence amène en outre de « l’innovation dans [la] façon de travailler » et permet « d’actualiser ses connaissances ».
[1] Entre 2 et 3 jours par semaine sur le lieu de travail et 3 à 2 jours par semaine à l’école